JE NE SUIS PAS UN SAUVEUR
Aider, prendre, soin, être à l’écoute, accompagner, autant de verbes qui me définissent dans ma profession de sophrologue. Dans la réalité, il y a beaucoup d’attentes de votre part. Je représente celle vers qui on se tourne, celle qui va proposer une solution à tous vos maux, une échappée, un espoir… mais il n’en n’est rien. Ou plutôt, il en est tout autrement.
Le but de la sophrologie est d’abord de prendre conscience de ce qui se passe en nous, avec l’intention de l’accompagner. Cette prise de conscience replace alors automatiquement l’ordre d’importance entre vous et le thérapeute. Au départ, il y a VOUS. Il y a d’abord la démarche vers une thérapie « douce », la prise de rendez-vous, le temps libéré pour soi, et puis la rencontre, et l’expérience d’une séance préparée tout spécialement.
De mon point de vue, la rencontre est primordiale, elle va permettre de pouvoir valider ou non l’élan qui vous a amené jusqu’au thérapeute. Et cette validation vous appartient totalement. Inutile de prolonger un suivi si le « feeling » n’y est pas. Car dans cette rencontre il se passe beaucoup de choses : le premier contact les yeux dans les yeux, l’intonation de la voix, la façon d’accueillir ; et puis le lieu où vous allez passer quelques temps, comment tous ces détails résonnent-ils en vous ? Et puis la séance commence, quelques questions sur des points d’ordre général, médical, et sur les motifs de votre venue. Et puis vient l’échange plus profond, au rythme que vous décidez et seulement si vous le souhaitez sur les plans psycho-émotionnels et sensoriels.
Quand vient le moment de la pratique, là aussi vous voici au centre. Une expérience vous ai proposée, celle de vivre un nouvel espace intérieur, les yeux clos, avec toute votre attention portée sur vos sensations, sur une partie précise du corps à la fois. Petit à petit, vous sentez votre corps de plus en plus présent, et dans le même temps, votre mental se calme, jusqu’à devenir une partie secondaire de vous-même. La simple expérimentation de ce transfert est la plus importante, elle montre le pouvoir de notre intention, et notre capacité à faire taire notre mental pour nous libérer de son pouvoir, parfois destructeur, en tous cas générateur de stress et d’inconforts émotionnels. Il ne s’agit pas d’hypnose, vous êtes totalement maître et conscient de ce qui se passe en vous, là en est tout l’intérêt. Car prendre conscience, c’est faire corps avec, c’est s’approprier et apprendre de cette expérience. Je reviens alors à mon titre : je ne suis pas un sauveur. Mon rôle de thérapeute, c’est ce regard les yeux dans les yeux, c’est cette voix qui vous guide et accueille ce que vous décidez de déposer. Je suis un équipier qui encourage vos avancées en tendant sa main, un jardinier qui sème des graines qui grandiront dans le terreau que VOUS leur créez. Mettre en lumière les ressources que vous ignorez et vous proposer un autre regard sur ce que vous vivez.
Venez découvrir la sophrologie et les pratiques énergétiques à mes côtés.